Bonjour à tous,

Avant de commencer, j’ai vu que quelques personnes se perdaient sur mon blog et lisaient ce que j’écris, ça me fait vraiment plaisir. Merci !

Le sujet du jour est l’imperfection. Un thème très difficile pour moi car j’ai un tempérament plutôt contrôlant et je veux approcher la perfection le plus possible. Cet article sera également en total contradiction avec celui de la semaine prochaine. Mais j’aime les deux aspects et j’aimerais avoir ton avis sur cette question de l’imperfection ou du perfectionnisme : dans quel camp te situes-tu ?

« Si tu attends d’être parfait, tu périras sans vivre »

Imperfection au naturel

Préambule

J’ai quitté mon emploi technique dans l’électricité pour lancer mon entreprise de gestion de patrimoine. Autant dire qu’il y a zéro point commun entre les deux activités. Mais j’ai décidé de vivre de ma passion maintenant. Même si ce nouveau domaine me passionnait, il est tellement vaste que mes connaissances sur le sujet étaient très faibles, comme pour tout le monde lorsqu’il démarre une nouvelle activité.

Mais, contrairement à un emploi de salarié, je ne peux me permettre d’attendre deux ans pour me perfectionner dans le domaine avant de me lancer. En effet, si je ne vois pas très vite mes premiers clients, je n’aurai pas de rentrer d’argent.

Nouvelle promotion

En avril 2020, nous étions nombreux à commencer l’expérience de ce nouveau métier. En effet, confiné à la maison, beaucoup de personne ont eu de temps libre et on choisit de l’occuper en commençant une seconde activité en parallèle de leur activité salarié, ce qui était mon cas. Mais à la différence de certains camarades, j’ai fait le choix très vite de partir en clientèle, même si mes connaissances étaient limitées. D’autres ont fait le choix de se perfectionner dans un domaine avant de faire face aux clients. Les deux points de vu se défendent et sont viables. Cependant, un an plus tard, j’ai eu la chance de pouvoir passer à plein temps dans ce nouveau domaine ou que pour beaucoup de mes camarades, le cours de leur ancienne vie à repris le dessus.

Quelles sont les différences entre les deux situations ?

Premièrement, étant confronté au terrain, j’ai très vite fait face à des questions, des remarques que je ne serais pas posé seul. J’ai dû apprendre, lire, trouver des référents très tôt pour pouvoir répondre à mes clients. Ce qui fait qu’au final, je pense avoir appris plus vite que la seconde catégorie. De plus, comme je devais présenter les produits à mes clients, il fallait absolument que j’ai compris les différentes mécaniques pour pouvoir les réexpliquer à mes clients. Au final, je n’étais pas parfait, très loin de là, mais j’avais le couteau sous la gorge pour avancer vite. Mais ne pas se laisse le choix est un autre sujet que j’aborderai plus tard.

Transposition

Cette vision est vraie pour tous les aspects de notre vie. Si nous attendions d’être sûr de savoir marcher avant de nous lancer, nous serions encore à quatre pattes. Dès notre plus tendre enfance, nous n’attendons pas la perfection pour agir. On se lance, on chute, on recommence, on se perfectionne puis un jour, marché est un réflexe. On met tous un pied devant l’autre sans se rendre compte de la difficulté que l’on a pu avoir à apprendre cette compétence. Et ceci est vrai pour toutes nos premières fois, elles sont mémorables et imparfaites mais avec l’expérience, nous entrons dans une routine de perfection. Il faut faire environ 10 000 répétitions pour maitrise un geste. Plus on tarde à faire le premier geste, plus il faudra de temps pour atteindre cette maitrise.

Le contrôle

Pourtant, il est difficile de se lancer dans une tâche sans avoir un contrôle. La critique est omniprésente dans ce monde est chaque imperfection est pointé du doigt. De plus, il nous est très dur de faire face aux critiques, c’est humain. Alors, on se met en quête de perfection, d’optimisation sans oser se lancer pour ne pas avoir à faire face aux critiques.

Mon blog

Ce blog en est l’illustration. J’avais ce projet depuis longtemps sans oser me lancer. Puis quand j’ai enfin décider à rédiger mon premier article. J’ai mis plus d’un mois à le publier, le relisant, le réécrivant. Puis je l’ai fait relire par plusieurs personnes pour enfin le publier. Pour le second, il n’a été relu que par quelques personnes puis publier. J’ai finalement arrêté de poster des articles par peur de l’imperfection.

Cette année, j’ai repris les articles, je les écris seul, personne ne les relit. Je pense qu’ils sont moins aboutis, moins bien écrit, mais ils ont le méritent d’être publiés et présents. De plus, ils sont plus personnels.

Conclusion

Être imparfait est très facile, plus facile que d’être parfait et pourtant très dur aussi. Nous préférons ne rien faire que de faire quelques choses de façon imparfaite. Mais il faut pouvoir se lancer un jour si nous voulons atteindre cette quête de perfection. Nous verrons cette vision dans l’article de la semaine prochaine.